Cette citation empruntée à mon grand oncle Honoré, me permet de relier ma dernière brève publiée ici, à cette réflexion du jour…
De l’intelligence au mensonge et du mensonge à la séduction…
J’ai beaucoup d’inclinaison pour les paradoxes; ils mettent en éveil et en plein désarroi notre raisonnement déductif.
Petit exemple :
Quelqu’un nous dit « je mens »; que pensons nous de cette phrase isolée de tout contexte ; si ce qu’il dit est vrai, il est en train de mentir en disant qu’il ment ; il n’est donc pas vrai qu’il ment, et ce qu’il dit est faux; mais si ce qu’il dit est faux, il est donc vrai qu’il ment, et ce qu’il dit est vrai !!!
Les logiciens aiment forger ce genre d’énoncés paradoxaux ; il ne font que mettre en lumière les ambiguïtés de notre langage et incitent de ce fait à rechercher des formulations non ambiguës de la pensée.
Qui oserait dire que l’intelligence n’est pas utile pour résoudre les ambiguïtés de notre quotidien ?
Alors… des commentaires ?
Pour convaincre, il faut savoir séduire l’Autre ; se mettre à la place de l’autre, entrer dans sa tête pour se faire entendre de lui.
Ce principe fait aujourd’hui le bonheur des professionnels de la communication et du « coaching » .
Mais savez vous que l’un des premiers à l’avoir théorisé après Montaigne et son « Art de conférer » est Blaise Pascal ?
« Éloquence ; il faut de l’agréable et du réel, mais il faut que cet agréable soit lui-même pris du vrai. »
Delà à lire ou relire les Provinciales et les Pensées, il n’y a qu’un pas que je ne saurais vous imposer !
Sortir du quotidien ne peut que faire du bien !
LE NEVEU DE BALZAC 🧐