Ils ne sont plus que deux pour briguer le prochain mandat.
Ils vont faire le forcing pour amadouer celles et ceux qui n’ont pas voté pour eux.
Et ne pas oublier les abstentionnistes…
Attardons nous sur ce propos du célèbre économiste Malthus :
« Il n’est pas au pouvoir des riches de fournir aux pauvres de l’occupation et du pain et, en conséquence, les pauvres, par la nature même des choses, n’ont rien à leur demander. »
C’est la question à laquelle ramène tout problème d’économie : Qui prend quoi dans le gâteau ? Qui tient le couteau ? Qui distribue les parts ? Est ce le lion qui se sert en premier ?
Ricardo, autre économiste célèbre pensait que « la répartition du revenu national était la question fondamentale. »
Il avait raison.
Notre part sera celle du contrat disent les économistes de marché.
Et le contrat, cette forme moderne et incomparablement supérieure de partage de la richesse opposée au vol, à la razzia, à la rapine, à l’immense avantage que c’est un partage à somme positive. Les deux contractants gagnent au contrat. Ce n’est pas un jeu à somme nulle, les deux partis sont satisfaits.
Quand Simon de Monfort, dans les années 1200 pillait Béziers, tandis qu’ Arnaud Amaury glapissait: «Tuez les tous ! Dieu reconnaîtra les siens !», il s’enrichissait et appauvrissait la ville. Forme brutale d’enrichissement où ce que gagne l’un, l’autre le perd.
Par le marché, tout le monde gagne : ce que s’approprie le salarié, le patron ne le perd pas et réciproquement parce qu’ils échangent un gâteau en perpétuelle croissance.
Pensez vous que nos deux candidats vont s’intéresser à ce sujet fondamental ?
J’en doute ; il est pour eux une évidence, une fatalité, un constat.
Votons pourtant, la démocratie a besoin, plus que jamais, de notre civisme.