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Les brèves

« Présente je vous fuis, absente je vous trouve, Dans le fond des forêts, votre image me suit. » Rendons à Racine ce qui lui appartient….. Comment définir l’absence ? Peut-être, c’est ne pas être dans un lieu; mais l’absence n’a de sens que par rapport à une présence attendue…; le directeur de la PME Lambda ne m’a jamais reproché mes absences, non pas parce que je suis un employé assidu, mais parce que je n’ai jamais travaillé chez Lambda ! Donc, c’est la présence qui présuppose l’absence et l’idée de représentation nous vient naturellement à l’esprit : on dit qu’un objet A représente un objet B quand A est présent à la place de B qui est absent. Ainsi, sénateurs et députés sont nos représentants..! Mais, force est de constater qu’ils brillent souvent par leur absence, ce qui ne les honorent pas. Ce qui peut prêter à sourire, c’est que ces absents qui pensent très souvent avoir raison font mentir l’espace d’un instant ….qui peu durer… le dicton « les absents ont toujours tort » Continuons à sourire.

le neveu de Balzac

Au matin du 11mai 1981, je serrais la main de deux habitants de la commune où j’exerçais. Le premier, triste à mourir, me dit "nous sommes foutus" ; le second, tout à sa joie, me lança un tonitruant « Enfin!!! » J’en concluais que je n’avais aucune étiquette politique évidente puisque les deux quidams me croyaient chacun de leur bord! Je n’ai pas une grande considération pour François Mitterrand qui écrivit « Le coup d’état permanent « et qui resta quatorze ans à l’Élysée sous cette cinquième République qu’il avait tant vilipendée ….avant !! Le Parti socialiste s’éteint ; les Républicains ne valent guère mieux me direz-vous. Le premier, sur lequel s’appuyait François Mitterrand pour accéder à la Présidence, s’est senti bien seul au départ de son leader; l’érosion fut lente d’abord, rapide ensuite et ses sympathisants cherchaient sur qui et sur quel programme se référer. Les régionales arrivent, c’est le jeu d’échecs électoral dans toute sa splendeur avec son cortège d’hypocrisies et de volte-face. Il est grand temps qu’un nouveau souffle inspire nos politiques avant que le peuple ne s’en désintéresse définitivement.

le neveu de Balzac

Mon instituteur de Cm1 n’aimait pas Napoléon, "un sauvage" … J’avoue mon vif intérêt devant l’enfant d’Ajaccio qui avait du génie, bousculait dix idées à la seconde, aussi talentueux sur un champ de bataille qu’à penser notre administration, notre territoire et faire entrer la France dans le monde moderne ; les préfets, les départements, les lycées, le baccalauréat, St Cyr, Polytechnique, le code civil, c’est lui ! Cet excessif à l’immense talent s’est laissé emporter par son orgueil démesuré qui l’a conduit à sa perte. Waterloo fut sa dernière bataille ; il espérait Grouchy, ce fut Bluscher … Mais il nous faut garder en mémoire qu’il rétabli l’esclavage et il est impossible d’occulter cette erreur devant l’Histoire. Il a inspiré , inspire ; et inspirera nombre d’historiens passionnés par les multiples facettes de l’illustre personnage ; et je ne vous évoque pas l’admiration de Victor Hugo à son égard. Il nous quittait il y a deux cent ans ; il reste dans nos mémoires un génie malgré ses failles ; il bouscule notre imaginaire et ne laisse personne indiffèrent . Qu’il soit remercié….

le neveu de Balzac

Les débats d’idées peuvent être gratifiants…. Je m’interroge sur le mot "intelligence". Je pense qu’il y en plusieurs, La première, rationnelle, cartésienne est celle que l’on attribue à un sujet brillant, bête de concours, à la pensée déductive et synthétique qui fonctionne à très grande vitesse ; un Énarque, un Polytechnicien, un Normalien, Ulm évidemment…. sont des êtres intelligents. Je m’attarderai sur cette autre intelligence, dite "émotionnelle", celle de la sagesse du cœur, cette empathie pour l’Autre, cette capacité à aider , soutenir, comprendre celle ou celui qui vous fait face ; inutile d’avoir fait de grandes écoles ; elle nous est donnée....ou pas. Alors, serons nous dans la vie d’Apres moins intelligents que dans la vie d’Avant ? Je me garderai de répondre. En attendant l’embellie, cultivons l’intelligence du cœur ; la récolte pourrait être gratifiante ; elle vaut, et de très loin, tous les diplômes.

le neveu de Balzac

Le Président de la République vient d’annoncer la suppression de l’ENA. Celle ci fournit depuis sa création en 1945 les hauts fonctionnaires de la République, et, ce n’est pas le moindre des paradoxes, en démocratie, cette école est à l’origine de la noblesse d’Etat : Profil de carrière établi dès la sortie, capacité de certains corps d’aller sur le terrain, le Privé et de réintégrer son corps d’origine avec une ancienneté au choix ; je fais allusion à l’inspection des Finances, le conseil d’Etat, la cour des Comptes. Allons nous vers une démocratisation de la sélection ; je ne le pense pas ; combien de décennies avant de pouvoir dire que la nouvelle école accueille un nombre significatif de fils d’ouvriers et d’agriculteurs... Si l’exception confirme la règle, la règle étouffe l’exception ; la méritocratie reste un parent pauvre. Alors l’ENA ne sera pas détruite, elle va simplement changer de nom. Ce sera ISP ! "Institut du Service public" ! Et, temps permettant, lisons ou relisons ' La noblesse d’Etat ' de Bourdieu. Édifiant !

le neveu de Balzac

La plume court sur le papier...en toile de fond, le Requiem de Fauré avec au pupitre Nadia Boulanger; 1962....l’interprétation n’a pas pris une ride ; elle reste très douce, intimiste, loin de certains Requiems très solennels… J’aime la musique, classique surtout ; et pourtant je n’ai pas été éduqué dans cette culture ; « les mathématiques, le reste après...! » Ma première émotion, le Boléro de Ravel, sublime « rengaine » sur une platine microsillon, avec son final surprenant. Et « portée faisant », j’ai investi dans la musique de chambre, toujours à la quête de ce recueillement nécessaire à une certaine paix intérieure. Cette paix que nous recherchons toutes et tous avec plus ou moins de bonheur. Mais le bonheur n’est-il pas une quête ?

le neveu de Balzac

A l’époque soviétique, sous Brejnev, on racontait cette blague : « Quelle est la différence entre un optimiste et un pessimiste ? L’optimiste dit que la situation ne peut pas être pire, le pessimiste dit qu’elle pourrait encore se dégrader. » Ce trait « d’humour » peut s’appliquer à la pandémie qui nous submerge. La suspension durant 4 jours et très politique du vaccin Astra Zeneca en est la preuve. A un moment où il faudrait tenter de rétablir un climat de confiance entre les Français et leurs gouvernants, les décisions prises ne peuvent qu’aggraver la fracture entre les électeurs et ceux qu’ils élisent. Car, sans se voiler la face, tout ce qui est acté est sous tendu par les prochaines échéances électorales. Alors, à l’instar du professeur Axel Kahn qui est un sage et un honnête homme, espérons que le vaccin retrouvera sa place dans l'espoir des français… Quant au doute crée par toutes ces divergences, l’Histoire, plus tard, saura peut-être l’expliquer, sauf si cette dernière classe la pandémie dans la rubrique des mauvais faits divers…

le neveu de Balzac

ANALYSE : Le feu est au rouge, le vaccin Astra Zeneca serait dangereux, nos gouvernants naviguent à l’aveugle, les médias amplifient tout. Nous sommes sceptiques, le confinement de l’Ile de France approche, nous sommes tristes, voire désespérés, révoltés, anéantis. SYNTHESE : Le feu se met au vert, le vaccin Astra Zeneca n’est pas dangereux ; trente thromboses sur dix millions de patients, c’est un bénéfice / risque plus qu’acceptable nos gouvernants hésitent, s’interrogent, calculent ; ils doivent enfin comprendre qu’à la pandémie il faut opposer une stratégie sanitaire et non pas une stratégie politicienne, les médias sont incorrigibles, même s’ils l’admettent parfois, douter, c’est français ; changeons de méthode, Les soignants vont se vacciner, même si, dans leur réticence, ils n’ont pas toujours tort, confinons s’il le faut, Soyons positifs, nous avançons !!!

le neveu de Balzac

Discrédit des partis traditionnels, montée des mouvements populistes, révoltes sociales, tout indique que la légitimité des régimes démocratiques est vacillante. Le divorce est sans doute acquis entre le capitalisme financier et la démocratie. Difficile de croire à la vertu des urnes quand nous savons que les investisseurs, quels qu’ils soient, fonds de pension en particulier, sont capables de mettre au pilori les choix formulés par les citoyens, choix légitimes par essence. Déjà, sous l’Ancien Régime, les financiers, auprès du peuple, n’avaient pas »bonne presse ». C’est pour les gouvernants un examen de conscience, un défi sociétal qui peut conduire ceux qui nous gouvernent à leur perte. Nous savons que l’économie analyse la façon dont les individus utilisent les ressources, rares, en vue de satisfaire au mieux leurs besoins, et ce qui est rare s’épuise… Alors, comme dans l’Ancien Régime, osons sonner le tocsin.

le neveu de Balzac

Dans ce monde qui est fou, face aux situations de crise où la vie de l’humain se réduit à l’essentiel, en ce temps de pandémie, le système de santé est une valeur refuge. Il est refuge par son souci de la fragilité et son refus de l’indifférence. C’est un rempart qui ne cesse de construire ,avec son savoir et sa pratique ,une sollicitude du vulnérable. Sa culture dérange car elle s’intéresse à tout ce qui se trouve dans le champ délaissé du regard de nos contemporains ; la solidarité est à la fois son moteur et son continuel positionnement. Le système de santé n’existe qu’à travers les personnes qui l’incarnent, nos soignants avec leur courage, leurs compétences, leur modestie, leur sens de l’humain. En ce temps de doute, ce témoignage des risques pris au service des autres force le respect.

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« Présente je vous fuis, absente je vous trouve, Dans le fond des forêts, votre image me suit. » Rendons à Racine ce qui lui appartient….. Comment définir l’absence ? Peut-être, c’est ne pas être dans un lieu; mais l’absence n’a de sens que par rapport à une présence attendue…; le directeur de la PME Lambda ne m’a jamais reproché mes absences, non pas parce que je suis un employé assidu, mais parce que je n’ai jamais travaillé chez Lambda ! Donc, c’est la présence qui présuppose l’absence et l’idée de représentation nous vient naturellement à l’esprit : on dit qu’un objet A représente un objet B quand A est présent à la place de B qui est absent. Ainsi, sénateurs et députés sont nos représentants..! Mais, force est de constater qu’ils brillent souvent par leur absence, ce qui ne les honorent pas. Ce qui peut prêter à sourire, c’est que ces absents qui pensent très souvent avoir raison font mentir l’espace d’un instant ….qui peu durer… le dicton « les absents ont toujours tort » Continuons à sourire.

le neveu de Balzac

Au matin du 11mai 1981, je serrais la main de deux habitants de la commune où j’exerçais. Le premier, triste à mourir, me dit "nous sommes foutus" ; le second, tout à sa joie, me lança un tonitruant « Enfin!!! » J’en concluais que je n’avais aucune étiquette politique évidente puisque les deux quidams me croyaient chacun de leur bord! Je n’ai pas une grande considération pour François Mitterrand qui écrivit « Le coup d’état permanent « et qui resta quatorze ans à l’Élysée sous cette cinquième République qu’il avait tant vilipendée ….avant !! Le Parti socialiste s’éteint ; les Républicains ne valent guère mieux me direz-vous. Le premier, sur lequel s’appuyait François Mitterrand pour accéder à la Présidence, s’est senti bien seul au départ de son leader; l’érosion fut lente d’abord, rapide ensuite et ses sympathisants cherchaient sur qui et sur quel programme se référer. Les régionales arrivent, c’est le jeu d’échecs électoral dans toute sa splendeur avec son cortège d’hypocrisies et de volte-face. Il est grand temps qu’un nouveau souffle inspire nos politiques avant que le peuple ne s’en désintéresse définitivement.

le neveu de Balzac

Mon instituteur de Cm1 n’aimait pas Napoléon, "un sauvage" … J’avoue mon vif intérêt devant l’enfant d’Ajaccio qui avait du génie, bousculait dix idées à la seconde, aussi talentueux sur un champ de bataille qu’à penser notre administration, notre territoire et faire entrer la France dans le monde moderne ; les préfets, les départements, les lycées, le baccalauréat, St Cyr, Polytechnique, le code civil, c’est lui ! Cet excessif à l’immense talent s’est laissé emporter par son orgueil démesuré qui l’a conduit à sa perte. Waterloo fut sa dernière bataille ; il espérait Grouchy, ce fut Bluscher … Mais il nous faut garder en mémoire qu’il rétabli l’esclavage et il est impossible d’occulter cette erreur devant l’Histoire. Il a inspiré , inspire ; et inspirera nombre d’historiens passionnés par les multiples facettes de l’illustre personnage ; et je ne vous évoque pas l’admiration de Victor Hugo à son égard. Il nous quittait il y a deux cent ans ; il reste dans nos mémoires un génie malgré ses failles ; il bouscule notre imaginaire et ne laisse personne indiffèrent . Qu’il soit remercié….

le neveu de Balzac

Les débats d’idées peuvent être gratifiants…. Je m’interroge sur le mot "intelligence". Je pense qu’il y en plusieurs, La première, rationnelle, cartésienne est celle que l’on attribue à un sujet brillant, bête de concours, à la pensée déductive et synthétique qui fonctionne à très grande vitesse ; un Énarque, un Polytechnicien, un Normalien, Ulm évidemment…. sont des êtres intelligents. Je m’attarderai sur cette autre intelligence, dite "émotionnelle", celle de la sagesse du cœur, cette empathie pour l’Autre, cette capacité à aider , soutenir, comprendre celle ou celui qui vous fait face ; inutile d’avoir fait de grandes écoles ; elle nous est donnée....ou pas. Alors, serons nous dans la vie d’Apres moins intelligents que dans la vie d’Avant ? Je me garderai de répondre. En attendant l’embellie, cultivons l’intelligence du cœur ; la récolte pourrait être gratifiante ; elle vaut, et de très loin, tous les diplômes.

le neveu de Balzac

Le Président de la République vient d’annoncer la suppression de l’ENA. Celle ci fournit depuis sa création en 1945 les hauts fonctionnaires de la République, et, ce n’est pas le moindre des paradoxes, en démocratie, cette école est à l’origine de la noblesse d’Etat : Profil de carrière établi dès la sortie, capacité de certains corps d’aller sur le terrain, le Privé et de réintégrer son corps d’origine avec une ancienneté au choix ; je fais allusion à l’inspection des Finances, le conseil d’Etat, la cour des Comptes. Allons nous vers une démocratisation de la sélection ; je ne le pense pas ; combien de décennies avant de pouvoir dire que la nouvelle école accueille un nombre significatif de fils d’ouvriers et d’agriculteurs... Si l’exception confirme la règle, la règle étouffe l’exception ; la méritocratie reste un parent pauvre. Alors l’ENA ne sera pas détruite, elle va simplement changer de nom. Ce sera ISP ! "Institut du Service public" ! Et, temps permettant, lisons ou relisons ' La noblesse d’Etat ' de Bourdieu. Édifiant !

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La plume court sur le papier...en toile de fond, le Requiem de Fauré avec au pupitre Nadia Boulanger; 1962....l’interprétation n’a pas pris une ride ; elle reste très douce, intimiste, loin de certains Requiems très solennels… J’aime la musique, classique surtout ; et pourtant je n’ai pas été éduqué dans cette culture ; « les mathématiques, le reste après...! » Ma première émotion, le Boléro de Ravel, sublime « rengaine » sur une platine microsillon, avec son final surprenant. Et « portée faisant », j’ai investi dans la musique de chambre, toujours à la quête de ce recueillement nécessaire à une certaine paix intérieure. Cette paix que nous recherchons toutes et tous avec plus ou moins de bonheur. Mais le bonheur n’est-il pas une quête ?

le neveu de Balzac

A l’époque soviétique, sous Brejnev, on racontait cette blague : « Quelle est la différence entre un optimiste et un pessimiste ? L’optimiste dit que la situation ne peut pas être pire, le pessimiste dit qu’elle pourrait encore se dégrader. » Ce trait « d’humour » peut s’appliquer à la pandémie qui nous submerge. La suspension durant 4 jours et très politique du vaccin Astra Zeneca en est la preuve. A un moment où il faudrait tenter de rétablir un climat de confiance entre les Français et leurs gouvernants, les décisions prises ne peuvent qu’aggraver la fracture entre les électeurs et ceux qu’ils élisent. Car, sans se voiler la face, tout ce qui est acté est sous tendu par les prochaines échéances électorales. Alors, à l’instar du professeur Axel Kahn qui est un sage et un honnête homme, espérons que le vaccin retrouvera sa place dans l'espoir des français… Quant au doute crée par toutes ces divergences, l’Histoire, plus tard, saura peut-être l’expliquer, sauf si cette dernière classe la pandémie dans la rubrique des mauvais faits divers…

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ANALYSE : Le feu est au rouge, le vaccin Astra Zeneca serait dangereux, nos gouvernants naviguent à l’aveugle, les médias amplifient tout. Nous sommes sceptiques, le confinement de l’Ile de France approche, nous sommes tristes, voire désespérés, révoltés, anéantis. SYNTHESE : Le feu se met au vert, le vaccin Astra Zeneca n’est pas dangereux ; trente thromboses sur dix millions de patients, c’est un bénéfice / risque plus qu’acceptable nos gouvernants hésitent, s’interrogent, calculent ; ils doivent enfin comprendre qu’à la pandémie il faut opposer une stratégie sanitaire et non pas une stratégie politicienne, les médias sont incorrigibles, même s’ils l’admettent parfois, douter, c’est français ; changeons de méthode, Les soignants vont se vacciner, même si, dans leur réticence, ils n’ont pas toujours tort, confinons s’il le faut, Soyons positifs, nous avançons !!!

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Discrédit des partis traditionnels, montée des mouvements populistes, révoltes sociales, tout indique que la légitimité des régimes démocratiques est vacillante. Le divorce est sans doute acquis entre le capitalisme financier et la démocratie. Difficile de croire à la vertu des urnes quand nous savons que les investisseurs, quels qu’ils soient, fonds de pension en particulier, sont capables de mettre au pilori les choix formulés par les citoyens, choix légitimes par essence. Déjà, sous l’Ancien Régime, les financiers, auprès du peuple, n’avaient pas »bonne presse ». C’est pour les gouvernants un examen de conscience, un défi sociétal qui peut conduire ceux qui nous gouvernent à leur perte. Nous savons que l’économie analyse la façon dont les individus utilisent les ressources, rares, en vue de satisfaire au mieux leurs besoins, et ce qui est rare s’épuise… Alors, comme dans l’Ancien Régime, osons sonner le tocsin.

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Dans ce monde qui est fou, face aux situations de crise où la vie de l’humain se réduit à l’essentiel, en ce temps de pandémie, le système de santé est une valeur refuge. Il est refuge par son souci de la fragilité et son refus de l’indifférence. C’est un rempart qui ne cesse de construire ,avec son savoir et sa pratique ,une sollicitude du vulnérable. Sa culture dérange car elle s’intéresse à tout ce qui se trouve dans le champ délaissé du regard de nos contemporains ; la solidarité est à la fois son moteur et son continuel positionnement. Le système de santé n’existe qu’à travers les personnes qui l’incarnent, nos soignants avec leur courage, leurs compétences, leur modestie, leur sens de l’humain. En ce temps de doute, ce témoignage des risques pris au service des autres force le respect.

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