Né en 1622, Jean Baptiste Poquelin a passé sa jeunesse dans ce milieu de bourgeoisie aisée qui servira de cadre à nombre de ses comédies.
Son père était tapissier du Roi et lui réservait la survivance de sa charge.
Mais, en 1643, ignorant superbement les préjugés de son temps, les acteurs étaient excommuniés, il décide de se faire comédien, prend le nom de Molière et reçoit les encouragements de son père.
A la cour de Louis quatorze, ses pièces sont très appréciées, en particulier le « Tartuffe », après l’avoir quelque peu remaniée.
Le Roi Soleil aimait la subtilité de cet auteur-comédien, oscillant entre farce et grande comédie.
La farce pour Molière était conçue comme un moyen de rendre matériellement sensible une vérité morale ou une idée.
A tous les niveaux de la comédie, il est pour ses successeurs le grand maître, le modèle, la source inépuisable.
A partir de ses pièces, nous pourrions dresser un répertoire à peu près exhaustif  de tous les moyens de provoquer le rire, cela va de la farce jusqu’au « rire de l’âme »  qui plaisait tant aux honnêtes gens.
Éternel, actuel, nous lui devons Reconnaissance.
La France reconnaissante ?
Molière au Panthéon ? Le moindre des remerciements !

LE NEVEU DE BALZAC 🧐