Le Royaume Uni, l’Allemagne, la France s’inquiètent dans une déclaration commune de leurs « doutes sérieux » quant à la volonté réelle de l’Iran d’aboutir à un accord sur le nucléaire.
Déclaration rejetée immédiatement par l’Iran et qualifiée de « non constructive » en assurant l’Agence internationale de l’énergie atomique de sa coopération.
Israël, quant à elle met en avant la menace militaire.
De source fondée, les négociations sont dans une phase critique à cause du blocage iranien. L’échec c’est l’incertitude avec l’option militaire sur la table.
Cette dernière reste improbable, mais met Israël en première ligne. Conscient de ses limites, l’état hébreu cherche à construire une coalition de dissuasion contre l’Iran et sollicite plusieurs pays, la France en fait partie.
Aucune partie ne veut endosser la responsabilité d’un échec. Mais, sait on jamais … Les États Unis ne penchent pas pour l’option militaire.
Y a-t-il urgence ?
De source proche du dossier, l’Iran n’est pas à la veille de disposer de l’arme nucléaire, il ne possède pas l’ensemble des composants, des connaissances, des matériaux. Il est au point sur l’uranium enrichi, mais pas sur la métallurgie et la détonique. Le renseignement français estime qu’il faudra une ou deux années pour assembler une arme, d’atteindre le « seuil » .
Côté israélien, le « seuil » est le moment à partir duquel il n’est plus possible d’arrêter le développement de l’arme, donc il faut l’entraver.
Cette guerre reste clandestine, assassinats ciblés, cyber attaques, sabotages.
Mais c’est déjà la guerre.