Le surprenant, l’inconnu, ce qui débarque sans prévenir, comme venu d’une autre planète, tétanise une époque qui se croyait sûre d’elle même.
Mais que l’improbable puisse encore surgir, nous nous en doutions. Mais pas venant de la biologie ! Notre fierté se tenait là : le biopouvoir, les biotechnologies, la maîtrise du vivant.
Les autorités politiques et le monde scientifique devenaient la cible de notre malaise ; nous exigions d’eux qu’ils maîtrisent le non- maîtrisable et qu’ils fassent rentrer notre siècle dans ses gongs.
Ce qui est sûr, c’est que l’issue de la pandémie n’est pas sure à cause de celles et ceux qui sont sûrs qu’elle n’est pas grave voire inexistante.Notre inquiétude cessera peut-être lorsque que l’humanité entière sera vaccinée……Reconnaissons que la pandémie et son imprévisible production de variants pousse moins à la solidarité qu’au chacun pour soi généralisé.
Ce qui est sûr, c’est qu’il va falloir repenser notre vivre ensemble.
Ce qui est sûr, c’est que les pauvres, les vieux, les obèses, les malades payent déjà le prix fort et ce n’est pas fini.
Ce qui est sûr,, c’est que les humains ont beau disposer d’outils technologiques toujours plus efficaces, il reste le non maîtrisable.
Nous n’avons plus d’autre solution que de réapprendre la Vie face à la pandémie et de prendre cette décision courageuse de sans cesse penser l’Humain.
Je vous laisse à vos réflexions.